«Dynamiques de l’urbanisation et des sociétés urbaines. Renouvellement urbain à Yaoundé : l’exemple du centre-ville», école d’été I, PRODIG/PARIS I/UYI, coordonné par Marie Morelle (Paris I) et Olivier Iyebi Mandjek (FPAE), Yaoundé (3-14 Septembre 2011).
Ce projet s’inscrit d’une part, dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation Paul Ango Ela et l’Unité Mixte de Recherches Prodig (CNRS, IRD, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Université Paris 7 Diderot, Université Paris Sorbonne Paris IV, EPHE), établi en 2007. Il s’appuie, d’autre part, sur une convention signée entre l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et l’Université de Yaoundé 1 en 2009.
A court et moyen terme, il souhaite permettre à la FPAE d’étendre sa mission d’animation scientifique et son activité de formation à la recherche afin de favoriser l’émergence de bons étudiants qui puissent candidater à une bourse de master 2 en France dans le cadre du projet de la Maison européenne des Suds (Prodig-IRD) puis entamer un doctorat.
Cette école vise à :
– réfléchir aux méthodes de travail en sciences sociales et politiques, en particulier d’ordre qualitatif et de type ethnographique
– analyser les dynamiques de l’urbanisation et des sociétés urbaines.
A plus long terme, cette école d’été consolide une réflexion menée entre la FPAE et Prodig de manière plus spécifique sur la ville de Yaoundé. Adossée aux programmes de recherche des enseignants et chercheurs impliqués, elle participerait à poser les fondements d’un Observatoire urbain.
Cet Observatoire urbain s’inscrirait pleinement dans l’axe transversal du programme de recherche de Prodig « Questions urbaines dans les pays du Sud » qui a comme objectifs :
- la réalisation d’un travail de production et de diffusion d’informations géographiques spécifiques sur les villes du Sud
- la construction d’un réseau ayant un objectif de reconnaissance et de visibilité de la recherche française sur les villes du Sud
- la promotion d’un partenariat avec les opérateurs du développement dans les villes du Sud.
Objectifs de l’école d’été
Un renforcement des capacités scientifiques et d’encadrement au Cameroun
La FPAE existe en réponse à une crise des institutions universitaires et à une absence de lisibilité des recherches actuelles au Cameroun en vue d’une capitalisation et une diffusion des travaux scientifiques
Depuis 2005, la FPAE est liée à l’IRD par une convention lui ayant permis d’accueillir déjà deux chercheurs et de mettre sur pied diverses recherches (projet Corus, etc.).
La FPAE souhaite étendre sa mission d’animation scientifique et son activité de formation à la recherche afin de favoriser l’émergence de bons étudiants qui puissent entamer un doctorat d’une part, et de renforcer les relations sur la durée entre les différents partenaires du projet, français et camerounais d’autre part.
L’actuel projet aiderait à former des individus compétents menant une recherche de haut niveau. Ces étudiants répondraient à une réelle demande d’expertise en sciences sociales et en sciences politiques de la part des ONG, des institutions internationales et des coopérations bilatérales.
Une école d’été sur la ville
L’actuel projet souhaite renforcer le partenariat entre la FPAE et l’UMR Prodig en mettant l’accent sur la formation et les échanges scientifiques des étudiants relevant de l’encadrement des deux partenaires. Il propose d’organiser une école d’été en sciences sociales s’adressant prioritairement aux ressortissants camerounais de master et en début de doctorat.
Cette école d’été vise à :
– réfléchir aux méthodes de travail en sciences sociales et politiques, en particulier d’ordre qualitatif et de type ethnographique
– analyser les dynamiques de l’urbanisation et des sociétés urbaines.
Processus de sélection des participants à l’Ecole d’été
Les participants sont sélectionnés tant en France qu’au Cameroun. Il s’agit d’étudiants et de professionnels des métiers de la ville. Le groupe est constitué de 20 à 25 personnes.
Déroulement de l’école d’été
L’Ecole d’été se déroule sur 8 jours.
- Deux journées d’étude en marque le commencement avec des séminaires portant sur les dynamiques urbaines actuelles en Afrique et dans le reste du monde.
Deux mois auparavant, les participants ont reçu une bibliographie et une série d’articles à lire obligatoirement.
- Suivrait une petite enquête sur 5 jours.
Les matinées donneraient lieu à un travail de terrain des participants répartis en groupes.
Les après-midi se divisent en deux temps, dans les locaux de la FPAE :
un temps de travail des participants pour synthétiser leur collecte de données et revenir sur leur questionnement de départ ;
un second temps donnant lieu à des restitutions et à un retour critique en présence de l’équipe enseignante/ encadrante.
- Le dernier jour prendrait la forme d’un atelier où les étudiants présenteraient leur conclusion devant les enseignants et des professionnels intervenant sur la ville de Yaoundé (Ministères, Communauté Urbaine, agences de développement, pays partenaires, ONG).
